Viva la vida, et l’aventure Walli et Wallou

C’est assez fou les rencontres que l’on peut faire sur l’île de la Réunion. Les gens se baladent tranquillement, et ils croisent des petits squelettes ambulants avec des gros ventres, des chiots ou des adultes abandonnés à leur triste sort sans rien à boire ni à manger.

Si ces chiots là ont beaucoup de chances, si ils sont sociables, ils vont croiser des humains qui vont les nourrir et les abreuver, pour quelques minutes ils vont oublier la faim et la soif. Avec énormément de chances les z’humains auront pitié, ils auront aussi un peu de place, et le cœur de les accueillir pour les sauver.  Pour les autres ils mourront écrasés sur une route, de faim ou de soif, ou rongés par la vermine et les vers.  Ils rejoindront la masse des chiffres de la réunion… et pour la plupart ça sera « toujours ça de moins ». 

Ils étaient trois, une sœur et deux frêres à avoir été largués dans un champ de cannes, faméliques, affamés, déshydratés avec un ventre énorme, ils se battaient pour quelques miettes et quelques gouttes d’eau.

Ce jour ce sont deux frêres et une sœur qui s’approchent des z’humains dans l’espoir d’avoir quelques gouttes, ou quelque chose à manger, pour survivre quelques jours de plus. 

La survie, la chance, ça ne tient à rien, à une fraction de seconde, quand une personne décide donner, de faire quelque chose… Une jeune fille qui écoute son cœur, donne de l’eau et un peu de nourriture cela suffit entre la vie et la mort. La voyant nourrir des chiots, un Monsieur s’arrête lui aussi et propose de sauver les deux petits mâles, un échange d’adresse et l’affaire est conclue, Ludivine part avec la petite femelle et le Monsieur les deux petits mâles. 

Nous avons décidé de l’appeler Vida, une fois déparasitée, soignée, Vida était prête pour l’adoption mais Ludivine ne pouvait oublier ses deux frêres et décide de « voir » si les conditions dans lesquels était détenus les chiots étaient bien les mêmes que pour Vida. 

Malheureusement ou heureusement il s’avère que les conditions n’étaient pas celles que l’on espérait. Il n’a pas fallut plus d’une photo pour que l’on décide de ne pas fermer les yeux.

Impossible pour nous de laisser les chiots attachés h24 a des pneus. Le regard de Walli nous a, à toutes tordu les tripes.

Entre négociations,  discussions, notre bénévole a pu repartir avec nos deux chiots, inséparables dans leur misère, nous les avons appelés Walli (le crème) et Wallou (le bringé). 

Débarassés de leur corde, des chaines, Walli et Wallou se sont beaucoup rapprochés. L’ un contre l’autre, l’un sur l’autre, souvent collé/serré, ils avaient besoin d’être en permanence ensemble pour se rassurer.

Au départ nous espérions une famille pour les deux, une adoption double pour ces deux siamois, mais nous n’avons jamais eu de proposition. 

Walli et Wallou grandissaient, et Wallou prenait de plus en plus l’ascendant sur Walli. 

Au final tout le monde est adopté, chacun a trouvé sa famille,  mais que de bonnes volontés il a fallut, la vie entre les couvertures, l’amour et les câlins, c’est tout une chaine d’amour et de solidarité, mais on ne donnait pas cher de leur vie au milieu du champs de cannes… Encore un des petits miracles qui ne peuvent avoir lieu qu’avec la volonté de tous. 

Vous souhaitez aider un de nos chiens et participer à notre chaine de solidarité pour le sauver ? Devenez son parrain ou sa marraine et participez ainsi à son sauvetage ! Vous aurez un lien privilégié avec ce chien/chiot et aurez de ses nouvelles régulièrement ! 🐶

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